F. Achouri Récemment, Bryan Masson, un député RN, s’est inquiété du projet de construction d’une mosquée à Cagnes-sur-Mer, à proximité d’un lycée de la commune. Bien entendu, s’il avait été question de la construction d’une synagogue ou d’un temple par exemple, nous n’aurions pas entendu parler de cette pépite politique du RN. Bryan Masson s’inquiète d’un « risque d’influences idéologiques sur les jeunes, public particulièrement vulnérable ». Mais de quelles influences au juste a-t-il peur ? Pourquoi, cet élu, ne dénonce-t-il pas le formatage de l’Éducation nationale autour de la laïcité auprès des élèves, plus pernicieux pour les jeunes musulmans dans leur construction religieuse, qu’une fréquentation à la mosquée.
Mais que Bryan se rassure, les jeunes musulmans, même s’ils se rendent de plus en plus à la mosquée, ne sont plus sensibles au discours de l’imam qui a vu son influence affaiblie à cause d’Internet. Les jeunes musulmans occidentalisés sont, très tôt, formatés au licite et à l’illicite, et s’inscrivent avant tout dans une éthique de « consommateur musulman » dans un pur bricolage, sans souvent, rien connaître à l’islam.
