Pendant que Manuel Valls semble participer au concours républicain du plus grand nombre d’inepties débitées à la minute, et semble tellement soucieux des droits des femmes musulmanes qu’il nous en mettrait presque la larme à l’œil, en France ce sont 44% des femmes qui déclarent avoir déjà subi des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie.
Un rapport accablant de plus
Ces chiffres ont été publiés le 5 mars dernier, soit trois jours avant la « Journée internationale de la femme », par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne (FRA). Ce serait environ 13 millions de femmes européennes qui auraient été victimes de violence physique au cours de l’année 2013, allant de la gifle ou du coup de poing à la tentative de meurtre. L’alcool serait aussi un facteur récurent dans ces faits.
La FRA estime qu’une femme sur 20 (soit 5%) a été violée depuis l’âge de 15ans ; et que 6% déclarent qu’un individu a déjà tenté de les forcer à avoir une relation sexuelle non consentie. Le rapport parle aussi des violences psychologiques (humiliations, séquestration) et du harcèlement où les chiffres restent accablants.
Seul un tiers des victimes de violences conjugales et un quart des victimes de violences non conjugales ont pu contacter la police ou une association, trouvant souvent l’aide proposée trop peu adaptée ou trop lente.
Pire… En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint. Et l’État en est aussi responsable ! En multipliant les projecteurs sur la condition fantasmée de la citoyenne musulmane depuis des années, la femme « lambda » restée dans l’ombre quant à elle subit ce fléau sans que personne, ni aucune chaîne de télévision ne s’en émeuve.
« Partout dans le monde, des femmes subissent des actes ou des menaces de violence. C’est une épreuve partagée, au-delà des frontières, de la fortune, de la race ou de la culture. A la maison et dans le milieu où elles vivent, en temps de guerre comme en temps de paix, des femmes sont battues, violées, mutilées en toute impunité » déclarait Amnesty International en 2004.
Un statut privilégié pour la femme musulmane
Plus de 1000 ans en arrière, Allah révélait dans le Livre Saint l’importance de laisser la vie sauve aux petites filles qui étaient, avant l’avènement de l’Islam, souvent enterrées vivantes : « et qu’on demandera à la fille enterrée vivante, pour quel péché elle a été tuée. » (Sourate 81/8-9)
Le Prophète (saws) disait : « Les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes, et je suis d’entre vous le meilleur avec les miennes » (rapporté par At-Tirmidhi, authentifié par al Albani).
Le gouvernement français, en 2014, ferait donc mieux de s’attaquer urgemment à cette problématique et nous enjoignons l’ensemble de la Oumma à prendre soin des femmes qui représentent la moitié de l’humanité et éduquent l’autre moitié.
Ajib.fr