La société du spectacle, lors de l’investiture du président Trump, nous a livré la gestuelle ambiguë d’Elon Musk, un homme au schéma mental habité par la toute-puissance, devant un public déchaîné. Mais, le monde ne lui en tiendra pas rigueur et passera, dès demain, à autre chose. Parce qu’Elon Musk, le milliardaire, incarne la puissance, l’aura, le génie, avec notamment SpaceX, Tesla ou encore le réseau social X. Il est une combinaison du désir et de la valeur, du désir et du capital.
Pourtant, Elon Musk personnifie la figure du capital immoral et sans scrupules. Il est un sorcier du rapport social, un défi aux générations futures, qu’il rêve de contrôler avec la satellisation de toute la planète et avec ses implants cérébraux Neuralink. Elon Musk incarne un projet transhumaniste dangereux pour l’Homme, il est un défi à Dieu.
Le philosophe J-F Lyotard affirmait que seul le capital jouit tout en ajoutant, que nous jouissons dans le capital. Elon Musk comme le président Donald Trump, deux hyperpuissances du capital, sont idolâtrés partout dans le monde, car ils symbolisent la réussite et le pouvoir, sur la scène du simulacre démocratique, sous le regard admiratif d’un fantôme collectif.