Observe la plaine là-bas puisque tu n’es plus très loin,
Te parait-elle comme tu l’imaginais dans tes plus belles pensées,
Cette vision que tu désirais tant, alors prends-en bien soin,
Car le monde court à sa perte dans cette terrible densité,
Vois-tu venir le rouleau compresseur destiné à nos médiocrités,
Qui d’un souffle anéantira toutes nos contrariétés éparpillées,
Alors dors et n’aie plus peur car bientôt tu seras libéré,
Le Veilleur t’appelle à apaiser ton cœur de tous ses péchés,
Avance vers Lui et ne craint rien, car toi seul connaît ta véritable piété.