C’est par le biais d’un communiqué que le CIL a tenu à faire part de sa position quant aux cours de religion. Aux côtés de la CSC-Enseignement, de l’UFAPEC et de Mgr Harpigny, évêque de Tournai en charge, pour la conférence épiscopale, du cours de religion catholique, le CIL veut lui aussi s’exprimer sur cette problématique et apporter son point de vue dans ce débat en rappelant ou en avançant les arguments suivants:
1. L’opposition à la discrimination des maîtres et professeurs de religion puisque l’avant-projet de décret modifiant les titres et fonctions pour tous les membres du personnel enseignant ne concerne pas cette catégorie.
2. Le maintien obligatoire des cours de morale et/ou de religion, non seulement pour éviter des conséquences désastreuses sur le plan de l’emploi, mais aussi pour garantir, à travers ces cours qui sont des lieux d’éducation de la personne dans toutes ses composantes, la liberté des différentes convictions au sein de la société belge.
3. La prise en compte des travaux réalisés par le groupe technique, groupe constitué par les autorités politiques et travaux qui ont servi de base pour la rédaction de l’avant-projet de décret; conséquemment, le refus de renvoyer l’exercice d’une nouvelle rédaction à une partie du groupe technique alors que toutes les composantes avaient marqué leur accord.
4. La nécessité de dissocier, d’une part, la reconnaissance des titres et fonctions pour les professeurs de religion et, d’autre part, la réflexion sur l’opportunité de maintenir ou non des cours de religion dans un programme scolaire.
5. L’opposition à ce qui paraît, de plus en plus, comme la volonté d’imposer une conviction – à savoir la neutralité – au détriment des autres, car « la neutralité n’est pas neutre » à moins de la comprendre comme l’esprit dans lequel doivent s’enseigner toutes les branches du savoir en se limitant aux contenus de connaissance et en excluant la recherche de sens.
Ces 5 points portent la signature de Peter Annegarn, président du CIL.
CIL/SB, InfoCatho