Jugé pour « apologie du terrorisme », Abderrahmane Ridouane relaxé en appel

La Cour d’appel de Paris a relaxé, mardi 21 octobre, Abdourahmane Ridouane des faits d’apologie du terrorisme, infirmant ainsi la décision du tribunal judiciaire de Meaux qui condamnait le président de la mosquée Al-Farouk de Pessac (Gironde) à quatre mois de prison avec sursis, deux ans d’interdiction du territoire français, et une inscription au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions terroristes (FIJAIT). 

L’annonce de cette victoire judiciaire de taille, faite près d’un mois après l’audience d’appel, a été confirmée par son avocat, Me Rafik Chekkat. « Ma consœur Lucie Simon et moi avons le plaisir de vous annoncer que la Cour d’appel de Paris infirme le jugement du tribunal judiciaire de Meaux qui avait condamné Abderrahmane Ridouane », a-t-il écrit sur X. 

L’imam, de nationalité nigériane, était poursuivi par les autorités pour des publications pro-palestiniennes, jugées dangereuses, alors que la guerre battait son plein dans la bande de Gaza. Le sexagénaire reste menacé d’expulsion : s’il n’a pas pu être renvoyé vers son pays d’origine à défaut, pour le ministère de l’Intérieur, d’obtenir un laisser-passer consulaire du Niger, Abderrahmane Ridouane s’est vu refuser le renouvellement de son titre de séjour français, bien qu’il soit installé en France depuis plus de 35 ans. 

Saphirnews

F. Achouri

Sociologue et consultante en développement des ressources humaines.

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