« La démocratie n’est pas pour les musulmans… »

La destitution de Mohammad Morsi pose la question de l’avenir politique de l’Égypte et au-delà de celle de l’expérience démocratique ouverte par les révoltes du printemps arabe.
La mise à l’écart du chef de l’État égyptien un an après sa prise de fonctions risque de provoquer des divisions au sein des organisations islamistes revenues dans le jeu politique en 2011 à la faveur de la chute de Hosni Moubarak. La confrérie ainsi que ses alliés ultraconservateurs risquent de perdre des partisans, notamment parmi les jeunes, qui estiment que l’expérience démocratique a échoué dans le pays et qui pourraient être désormais tentés par un recours à la violence.
Dans un commentaire posté sur Facebook, Essam el-Haddad, conseiller de Mohammad Morsi pour les questions de sécurité nationale, résume clairement ce risque après les événements intervenus mercredi en Égypte. « Le message va retentir d’une manière parfaitement claire dans le monde musulman : la démocratie n’est pas pour les musulmans », écrit-il.

 

Source : L’Orient Le Jour

 

Fatima Achouri

Sociologue spécialiste de l’islam contemporain.

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