Le monde dans lequel nous sommes embarqués en ce début du XXIème siècle est celui de la mondialisation néolibérale et de l’émergence de nouvelles puissances. La révolution numérique est en train de transformer nos vies encore plus radicalement que la révolution industrielle, il suffit de constater la présence grandissante de l’IA dans notre quotidien. Le futur proche est celui des robots, et annonce une nouvelle humanité ou plutôt devrions nous dire une inhumanité, dont les programmes de port du masque et de distanciation sociale durant le Covid n’étaient peut-être que les prémisses de notre habituation à côtoyer des machines froides. La vogue actuelle des grands laboratoires de recherche scientifique est en effet celle d’une technologie toute puissante qui prévoit de créer un « homme machine » ou une machine qui dominera l’Homme.
La crise spirituelle que nous traversons a fait dégénérer la raison et la structure sociale des sociétés, laissant la place au néant et aux rituels de mort. Le désespoir existentiel, si largement ressenti aujourd’hui, avec une explosion des maladies mentales au sein de la population, provient en particulier de l’effondrement des valeurs. Plus la morale diminue, plus la compétition frénétique se transforme en individualisme agressif, en mécontentement et en anarchie. Tout fout le camp, de ce que le système lui-même dans sa barbarie, d’accord, mais dans son élan irréversible, a liquidé.
Nous assistons à l’échec de la modernité, l’ère du simulacre et de l’inversion des valeurs, où le mensonge domine la vérité, où l’incompétence domine la compétence, où la bêtise domine l’intelligence, où le vulgaire triomphe. La classe politique française nous offre la scène de piètres politiques, celle d’un système gagné par la corruption et le pourrissement. Emmanuel Macron, dans une interview accordée au Financial Times en avril 2020, déclarait que « la Bête de l’événement est là et elle arrive. ». En tout état cause, le président Macron depuis son arrivée au pouvoir, semble servir la Bête en œuvrant à la destruction du pays, tout en misant sur la division des citoyens, et, tout cela, au mépris du peuple et des institutions. La crise anthropologique de la démocratie qui n’a pas été capable de relever le défi de l’harmonie touche sans doute à sa fin. L’État-nation n’est devenu qu’un simple appareil sécuritaire au service de méga-entreprises.
De grandes et profondes mutations à l’échelle mondiale se déroulent sous nos yeux. Les techniques de surveillance, de manipulation, de censure sont à l’œuvre pour dérouler la feuille de route d’un nouvel ordre mondial. Nous sommes les témoins semble-t-il, d’une lutte qui oppose les forces du Mal à celles du Bien où la vérité apparente fera place à la vérité cachée. Nous devons user de notre libre arbitre, choisir notre vie et redevenir souverain, si nous ne voulons pas connaitre le monde cauchemardesque prévu par les savants-fous du tout technologique, des milliardaires à l’image de D. Trump avec Palentir ou d’E. Musk avec Neuralink, qui ambitionnent de contrôler l’humanité. Orwell avec son ouvrage 1984 célébré comme le visionnaire critique des défauts de la société capitaliste est aujourd’hui dépassé ! Pour ne pas conclure, nous citerons le Coran : « Ainsi, Nous avons placé dans chaque cité de grands criminels qui y ourdissent des complots. Mais ils ne complotent que contre eux-mêmes et ils n’en sont pas conscients » (S.6, v.123).