Le pape François a demandé, dimanche 16 mars, aux dizaines de milliers de fidèles massés sur la place Saint-Pierre s’ils avaient un petit évangile dans leur poche, et les a invités à le lire tous les jours.
L’évêque de Rome a dialogué avec la foule, interrogeant et donnant des conseils pratiques. « Lisez-vous tous les jours un passage de l’Évangile ?, a-t-il interrogé. Je vois que la réponse est moitié-moitié », a-t-il constaté face à la réponse hésitante des pèlerins.
Il les a alors invités à avoir « dans leur poche ou dans le sac » un petit livre reproduisant les quatre évangiles ou au moins un des quatre, « afin de pouvoir en lire, à n’importe quel moment de la journée, un petit passage ».
« Nous devons retourner dans la plaine »
Alors qu’il a effectué une retraite spirituelle dans les collines près de Rome avec les cardinaux, François a insisté sur deux mouvements complémentaires : la « montée » sur la montagne « dans un espace de silence, pour se retrouver soi-même et entendre mieux la voix de Dieu ».
Mais très vite après, la « descente ». « Nous ne pouvons rester là-haut ! (…). Nous devons retourner dans la plaine où nous croisons tant de frères perclus de fatigue, d’injustices, de pauvreté matérielle et spirituelle ».
Le pape a rendu hommage à une initiative pour les « femmes victimes de la traite » : un « chemin de croix » qui aura lieu vendredi prochain dans les rues de Rome, à l’initiative d’une communauté catholique italienne, la « Communauté pape Jean XXIII ».
La Croix