
Le premier ministre tchadien, Kalzeubé Pahimi Deubet, a ainsi annoncé que « le port de la burqa [devait] cesser immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les écoles, mais sur toute l’étendue du territoire ». En outre, « des instructions ont été données aux services de sécurité d’entrer dans les marchés et de ramasser toutes les burqas qui y sont vendues et de les brûler ».
Boko Haram serait à l’origine des attentats
Peu après les attentats de lundi, l’État avait déjà pris la décision d’interdire la circulation des véhicules à vitres teintées. La capitale avait également été quadrillée par les forces de police. Si les attaques n’ont pas été revendiquées, la secte islamiste Boko Haram, contre laquelle lutte le pays, est soupçonnée d’être à l’origine des attentats.
L’armée tchadienne participe en première ligne depuis février à une opération militaire régionale visant à chasser le groupe islamiste de pans entiers de territoire dont il s’est emparé dans le nord-est du Nigeria.
Le Monde.fr