Les plus grands leaders actuels de la Silicon Valley sont des Américains d’origine algérienne. Cette information qui peut surprendre a été annoncée, ce jeudi, par Smail Chikhoun, président du Conseil d’affaires algéro-américain, « invité du direct » de la webradio Radio M.
Au sein du fameux pôle américain des industries de pointe, ces Algéro-américains ont supplanté leurs homologues indiens et chinois qui constituaient l’ex-élite de la Silicon Valley. La plupart de ces derniers, assure Smail Chikhoun, ont rejoint des centres de recherche dans leurs pays respectifs, leurs gouvernements leur ayant proposé les mêmes salaires californiens.
« Il y a quelque temps, il y avait une prédominance d’Hindous et de Chinois, mais leurs gouvernements ont très bien réagi en intéressant les employés qui avaient des positions assez importantes au niveau des grandes entreprises (Google, Facebook, Intel, etc). Ils ont pris ces leaders là pour créer leur propre Silicon Valley […] et leur ont offert le même salaire », a déclaré Smail Chikhoun.
Une grande partie de ces chercheurs sont partis et les Algériens les ont remplacés. « Ils sont un peu devenus les leaders maintenant, ils sont devenus la référence par rapport à d’autres », a-t-il ajouté.
Pourquoi l’Algérie n’imite-t-elle pas alors la Chine et l’Inde? M. Chikhoun explique: « C’est toujours très difficile d’engager un programme [avec] la diaspora et de les faire s’intéresser à l’Algérie, à partir du moment où l’Algérie ne comprend pas encore que ces gens là ont un savoir-faire, une technologie, et que tout ça a un prix ».
Mejliss