Chacun sait que le Qatar a ses propres adulateurs en France, y compris parmi les « zaimillons » du tissu associatif musulman, dont certains pensent réellement qu’ils sont des écrivassiers pour avoir barbouillé des pages blanches rassemblées dans des opuscules publiés à compte d’auteurs, et vendus difficilement à quelques exemplaires. Ces écrivaillons de troisième zone, si prompts à cirer les babouches des dirigeants de cette monarchie esclavagiste qu’ils vénèrent, se garderont bien de relayer le dernier rapport d’Amnesty International qui « dépeint un sombre tableau de la situation des femmes qui sont recrutées pour travailler au Qatar sur la base de fausses promesses quant à leurs salaires et à leurs conditions de travail. »
Quelques extraits:
« Elles se retrouvent à trimer de très nombreuses heures, sept jours sur sept et certaines femmes endurent des violences physiques et sexuelles épouvantables. »
« Pas moins de 84 000 migrantes, principalement originaires d’Asie du Sud et du Sud-est, travaillent comme employées de maison dans cet État du Golfe. Elles sont soumises au système restrictif de parrainage, qui les empêche de quitter leur emploi ou le pays sans autorisation de leur employeur. »
Victimes de violences physiques et sexuelles
« Dans l’un des cas, une employée de maison a eu les deux jambes cassées et la colonne fracturée lorsqu’elle est tombée par une fenêtre alors qu’elle tentait d’échapper à son employeur qui voulait la violer. Celui-ci a ensuite continué à l’agresser sexuellement, alors qu’elle gisait au sol, blessée et incapable de bouger. Ce n’est qu’après qu’il a appelé une ambulance. Malgré ses très graves blessures, le procureur général a classé l’affaire sans suite en raison de l’« absence de preuves » et cette femme est rentrée aux Philippines en 2013. Son employeur n’a jamais eu à rendre des comptes pour ce qu’il a fait. »
Lire l’intégralité du rapport d’Amnesty International
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