Alors que l’Arabie saoudite a pris la direction d’une instance stratégique du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, un Saoudien de 21 ans doit être décapité puis crucifié, rapportent plusieurs médias, mardi 22 septembre. Ali Mohammed Al-Nimr va être « décapité puis son corps attaché à une croix et laissé [jusqu’à] pourrissement », relate l’International Business Times (en anglais).
Ali Mohammed Al-Nimr, un chiite, « neveu de l’un des plus fervents opposants au régime », d’après Le Figaro, a été mis en prison alors qu’il n’avait que 17 ans. Il est principalement accusé d’avoir participé, en 2012, à une manifestation contre le régime. Condamné à mort le 27 mai 2014, le jeune homme a épuisé ses voies de recours, précise Slate.
Un procès vivement condamné
Sauf que le procès est critiqué. Le quotidien libanais Al-Akhbar (en arabe), opposé au régime saoudien, évoque « un procès secret qui a empêché l’aide d’un avocat pour le défendre ». « La cour semble avoir fondé sa décision sur des ‘aveux’ qui, selon Ali Al-Nimr, lui ont été extorqués sous la torture et au moyen d’autres formes de mauvais traitements ; elle a refusé d’examiner ses allégations », écrit Amnesty International (PDF).
Reste que son exécution publique doit avoir lieu jeudi 24 septembre. Une page de soutien ouverte sur Facebook par l’oncle du condamné enregistre un peu plus de 13 800 likes et, sur Twitter, des soutiens tweetent avec le hashtag #FreeNimr.
France TV Info