L’entreprise qui gère les autoroutes et le tunnel s’est séparée d’une employée qui était en lien avec les milieux djihadistes, selon « Le Dauphiné libéré ».
Il y a quelques semaines, une perquisition a été menée chez une employée de la société ATMB qui exploite l’autoroute blanche et le tunnel du Mont-Blanc. Celle-ci a révélé qu’il existait des « risques de connexion avec les milieux djihadistes »… Des inquiétudes transmises à son employeur, qui a donc décidé de la licencier.
La salariée en voie de radicalisation avait en effet accès à des informations sensibles puisque, chaque jour, le tunnel est fréquenté par des milliers de camions et de voitures. Il constituerait donc un point névralgique de choix pour un attentat terroriste. Le site est d’ailleurs considéré comme le plus sensible du département de Haute-Savoie. Selon les informations de France 3 Alpes, même s’il n’y avait pas de menace directe immédiate, « l’ATMB n’aurait pas voulu courir le moindre risque, alors que des millions d’euros sont dépensés chaque année pour la sécurité et la surveillance du tunnel ».
2 900 perquisitions depuis les attentats
Ce licenciement intervient dans le contexte de l’état d’urgence, où les perquisitions ont été multipliées et ont permis de déjouer des attentats prévus sur le territoire français. « Nous avons démantelé 18 filières de recrutement. Nous avons procédé à l’arrestation de 11 groupes qui allaient perpétrer des attentats. Et nous avons empêché depuis le printemps 6 attentats », a d’ailleurs rapporté le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, sur RTL mardi.
En tout, près de 2 900 perquisitions administratives avaient été ordonnées depuis les attentats du 13 novembre. Au total, 297 personnes ont été placées en garde à vue et 51 ont été incarcérées, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère.
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