L’imprévu, qui a émaillé ce matin la visite très politique du Pape François au Proche-Orient, va certainement marquer durablement les esprits et faire date dans la diplomatie internationale.
Osant faire une entorse au programme officiel de son voyage sous haute tension, dont l’annonce avait déclenché une vague d’actes de vandalisme anti-chrétiens et islamophobes commis par des juifs extrémistes, le souverain pontife s’est illustré par un geste particulièrement fort devant le mur de la honte érigé par l’impérialisme israélien.
La main et le front posés contre le béton du racisme d’Etat et de la colonisation effrénée et illégale, le Pape argentin, qui a pris son bâton de pèlerin en faveur de la paix, s’y est recueilli pendant quelques minutes gravées dans la mémoire universelle pour l’éternité.