Gérald Darmanin a affirmé mardi que “sept nouvelles structures” (associations ou lieux de culte, ndlr) seraient “dissoutes d’ici à la fin de l’année” en Conseil des ministres, pour avoir propagé des discours de haine et islamisme radical.
Mercredi dernier, le Conseil des ministres a approuvé la dissolution de la “Coordination contre le racisme et l’islamophobie” qui, selon le ministre de l’Intérieur, appelait “à la haine, à la violence et à la discrimination”.
S’exprimant lors d’une conférence de presse, M. Darmanin s’est félicité de la fermeture pour six mois de la mosquée d’Allonnes pour “pratique radicale de l’islam”, signifiée lundi par le préfet de la Sarthe.
“Les éléments recueillis montrent, a poursuivi Gérald Darmanin, que les dirigeants des associations gestionnaires de la mosquée d’Allonnes ainsi que les imams y officiant promeuvent, par leurs discours, leurs prêches ou les ouvrages présents dans le lieu de culte, une pratique radicale de l’islam, légitiment le recours au djihad armé, la mort en martyr ainsi que l’instauration de la charia, tout en cultivant un sentiment de haine à l’égard de la France, des occidentaux, des chrétiens ou des juifs”.
“Par ailleurs, a-t-il ajouté, ils légitiment les attentats terroristes, se félicitent de ceux survenus sur le territoire national et cherchent à mobiliser les jeunes fidèles à se préparer au combat”.
“Au regard de la gravité des faits”, le ministre a annoncé “un signalement à l’autorité judiciaire” et avoir “procédé au gel des avoirs financiers des associations et de leurs dirigeants” de cette mosquée.
M. Darmanin a indiqué en outre que sur les 2.500 lieux de culte islamique répertoriés en France, “92 étaient contrôlés car soupçonnés de séparatisme“. Sur ces 92 lieux, “21, a-t-il dit, ont été fermés”.
Revue Réforme / AFP