Ce texte de 55 pages qui vise à « redonner du sens à l’enseignement catholique et à son organisation » a été adopté jeudi 18 avril par la Conférence des évêques de France (CEF) réunie à Paris en Assemblée plénière.
Un accord a été trouvé sur le nouveau statut de l’enseignement catholique. Sorte de « cahier des charges », ce texte de 55 pages, composé de trois parties – les visées de l’enseignement catholique, ses principes généraux d’organisation et de fonctionnement, et enfin ses instances dirigeantes – et qui vise à « redonner du sens à l’enseignement catholique et à son organisation » a été adopté jeudi 18 avril par la Conférence des évêques de France (CEF) réunie à Paris en Assemblée plénière.
Il faut dire que le sujet avait été bien préparé. C’est la quatrième fois que la CEF se penche sur ce document, rédigé conjointement par le Secrétariat général de l’enseignement catholique et le Conseil épiscopal chargé de l’enseignement catholique. En novembre 2011, le plan du statut et ses enjeux avaient été présentés aux évêques ; en mars 2012 sa première partie », en novembre 2012 l’avant-projet d’ensemble. Enfin, lors de cette Assemblée plénière de printemps, il restait aux évêques à trancher quelques questions délicates, et, le cas échéant, à valider l’ensemble.
Regain d’intérêt
C’est bien l’évêque qui présidera le Comité diocésain de l’enseignement catholique, alors que jusqu’ici, il participait seulement à ses travaux.
D’une manière générale, ce texte manifeste le regain d’intérêt des évêques pour l’enseignement catholique. « Pendant toute une période, ils considéraient les enfants inscrits un peu comme un ‘public acquis’, et portaient davantage leurs efforts sur les aumôneries dans l’enseignement public », résume un observateur. Désormais, ils ont pris conscience de l’énorme enjeu pastoral de ces établissements catholiques qui scolarisent 20 % des élèves mais dont on estime qu’ils sont fréquentés par la moitié d’une classe d’âge – compte tenu des allers retours fréquents entre public et privé…
Dès sa nomination en 2006, le secrétaire général de l’enseignement catholique s’était vu confier la mission de rénover le dernier statut, datant de 1992. Ce vote est donc un succès pour Éric de Labarre, à quelques mois de la fin de son mandat.
Source : La Croix