Selon les chiffres avancés, le 17 janvier, par Nicole Winfield, vaticaniste à l’Associated Press, il s’agit là d’une augmentation importante par rapport aux 171 prêtres sanctionnés en 2008 et 2009. La confirmation apportée par le P. Lombardi fait suite à l’audition, à Genève le 16 janvier, d’une délégation du Vatican par le Comité des droits de l’enfant des Nations unies, Ces chiffres, mis à la disposition des Nations unies, ne prennent en compte que les cas qui ont du être traités par Rome. D’autres ont été pris en compte à l’échelle diocésaine.
En 2012, 418 nouveaux cas d’abus sexuels ont été portés à la connaissance du Vatican. Un total de 555 prêtres, dans ce contexte, ont été réduits à l’état laïc entre 2008 et 2012.
APRES LE VOYAGE DE BENOIT XVI AUX ETATS-UNIS
Le document soumis au Comité des droits de l’enfant permet d’apprécier l’évolution de la situation. En 2005, la Congrégation pour la doctrine de la Foi a autorisé les évêques à ouvrir une procédure canonique à l’encontre de 21 prêtres. En 2006, on a compté 362 dossiers traités par Rome, et 43 ouvertures de procédures. Un an plus tard, en 2007, 365 cas ont également été traités par Rome. Et c’est en 2008, après le voyage de Benoît aux Etats-Unis, que Rome a publié le nombre de prêtres réduits à l’état laïc dans ce contexte : 68. L’année suivante, ils furent 103. En 2010, 527 dossiers ont été traités à Rome. Et, en 2011, tandis que 404 nouveaux dossiers étaient ouverts, 260 prêtres ont étré réduits à l’état laïc. Enfin, en 2012, 418 nouveaux cas ont été traités et 124 prêtres sanctionnés.
Aux yeux, du Réseau des survivants des personnes victimes de violence par des prêtres (SNAP), ces mesures disciplinaires restent insuffisantes. « Le Pape doit commencer à défroquer également les prêtres qui couvrent les crimes sexuels, et pas seulement ceux qui les commettent« , a déclaré le SNAP dans un communiqué.
La Croix, AFP et Radio Vatican