L’ONG Braka City a publié un communiqué sur son site suite à une perquisition de la police dans ses locaux: « Mercredi 11 février, nous décidions d’inaugurer le départ de 20 ambulances en direction de la Syrie en les filmant avec un drone à basse altitude sur notre parking privé, lorsqu’une équipe de la B.A.C a intercepté le conducteur de l’appareil le sommant de le suivre. Il est alors placé en garde à vue sur le champ. Puis un salarié de l’association sorti pour en savoir plus a lui aussi été menotté puis embarqué en direction du commissariat. Le calvaire aurait pu s’arrêter là, mais l’affaire a pris une tournure troublante. 2 heures après les faits, 5 véhicules se sont arrêtés devant le siège de BarakaCity France. 19 policiers et le chef de la police de l’Essonne, nous ont informés que le bâtiment entier allait subir une perquisition.
L’ONG se dit aujourd’hui encore choqués par l’évènement. « Nous sommes soucieux de la garantie de nos droits et avons le sentiment d’avoir été perquisitionnés pour des motifs peu légitimes. Aujourd’hui encore, nous avons trouvé une femme prenant des photos de notre bâtiment avec un appareil professionnel, refusant de nous parler et de s’expliquer. C’est parce que nous pensons que le climat devient suffisamment critique et scandaleux que nous appelons à la responsabilité du C.F.C.M mais aussi de L’UOIF afin de faire valoir le droit des organisations humanitaires et islamiques œuvrant pour la paix et la cause des nécessiteux en France et partout dans le monde. »
Oumma.com