F. Achouri Lancé par un producteur de documentaire, Alchemiya veut proposer du contenu sur l’Islam et le monde musulman, et ce, via une plateforme de streaming disponible sur divers appareils.
« Avez-vous déjà voulu avoir accès à du contenu télévisuel de qualité sur le monde musulman, sa culture, ses idées et ses accomplissements? » C’est la question que pose Alchemiya une nouvelle plateforme de vidéo à la demande multi-support, qui se veut proposer « le meilleur contenu sur la vie musulmane » avec un standard de qualité élevé. Selon ses fondateurs, ce genre de programmes est difficile à trouver de nos jours et ils comptent bien mettre fin à ce problème.
On retrouve donc sur ce Netflix musulman, des films et documentaires tournant uniquement autour des thèmes de l’Islam et du monde musulman. On retrouve notamment Valley of Saints, une histoire d’amour avec pour décor les conflits de la vallée du Cachemire ou encore I Heart Quran, documentaire exclusif pour le site dans lequel des musulmans de tous horizons donne leur vision du Coran. Mais aussi des films plus légers comme un documentaire sur le skateboard en Afghanistan.
Fondé par Navid Akhtar, ancien producteur de documentaires pour BBC et Channel 4, Uniquement en anglais, Alchemiya vise les musulmans du monde entier (et non pas uniquement les pays arabes) mais aussi toute personne qui s’intéresse de près ou de loin à l’Islam. Le site prétend changer la perception des gens sur cette religion: « Il y a beaucoup de désinformation, un manque de compréhension à propos de notre foi. Il est dans notre intention de créer du contenu qui démolisse les stéréotypes négatifs et de faire reconsidérer aux gens leur opinion ».
Pour l’instant, le catalogue d’Alchemiya est relativement réduit (seulement une trentaine de titres) mais devrait s’agrandir toutes les semaines et même proposer du contenu inédit. Reste à voir si ce concept de VOD thématique trouvera son public: actuellement, le site ne compte qu’un peu plus de… 500 abonnés (!) et la seule formule d’abonnement proposée impose 2 ans minimum. Même pas une petite période d’essai ?
Le Vif.be
