Le Parlement a adopté définitivement, vendredi 23 juillet, le projet de loi controversé de lutte contre le séparatisme, visant au « respect des principes de la République », par 49 voix pour, 19 contre et 5 abstentions à l’Assemblée nationale.
Les députés LFI, PCF, PS et LR ont voté contre, mais pour des raisons différentes. Tandis que la droite souhaitait davantage de dispositions liberticides visant les musulmans, Jean-Luc Mélenchon a défendu en vain une dernière motion de rejet préalable contre une « loi antirépublicaine » à « vocation anti-musulmane ». Cependant, le texte est i[« de portée générale »]I et « ne traite pas des rapports avec une seule religion », a signifié le président de la commission spéciale François de Rugy (LREM).
Du côté de la société civile, on ne l’entend pas ainsi. « Nous nous alarmons de ce projet qui vient encore fragmenter la société française et jette une suspicion généralisée à l’encontre des personnes de confession musulmane, comme sur toutes les associations et les citoyennes et citoyens engagés », ont fait part des associations et des syndicats pour protester contre ce qui est désormais devenu loi.
Saphirnews